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Mots pour Maux
22 février 2014

L'agoraphobie

L’agoraphobie (du grec ἀγορά / agora, « place publique, assemblée » et φόβία / phobia, « peur ») est une névrose phobique correspondant à la peur des lieux publics, des espaces ouverts, et par extension, de la foule. Cette phobie se manifeste par un sentiment d'insécurité dans les lieux publics ou les vastes espaces et par la peur de ne pas pouvoir s'échapper en cas de problème. Elle s'inscrit dans la catégorie des phobies de situation.

L'agoraphobie touche de 2 à 4 % de la population. Sous sa forme mineure (agoraphobie simple) elle se développe entre la fin de l'adolescence et la trentième année environ. La forme majeure s'accompagne généralement de troubles paniques et survient entre 30 et 45 ans.

Si l'origine de cette névrose diffère selon les sujets, elle survient le plus souvent suite à un traumatisme psychique (accident, deuil, chômage…) récent ou éloigné. Ainsi, cet état — que de nombreux spécialistes différencient d'une « maladie » — peut être développé à tout moment par tout individu. Il peut aussi s'accompagner d'autres syndromes, phobies ou troubles compulsifs (dépression, claustrophobie…).

L'angoisse générée par cette manifestation phobique peut être de différente ampleur selon la réceptivité du sujet. Les individus les plus exposés peuvent alors présenter des crises de spasmophilie, appelées aussi « crise d'angoisse » ou « attaque de panique ». À l'exception des personnes présentant des pathologies particulières (déficients cardiaques, asthmatiques…), les crises de spasmophilie ne présentent au demeurant aucun danger pour la santé ou la vie du sujet. Néanmoins, les victimes comparent ces épisodes à une sensation de mort imminente.

Ces attaques de panique présentent une ou plusieurs caractéristiques psychologiques et manifestations physiques :

  • palpitations, tachycardie (accélération du rythme cardiaque) ;
  • tremblements ou secousses musculaires (d'où vient le nom de spasmophilie) ;
  • douleur, gênes thoraciques ;
  • sensation d'étranglement, souffle court ;
  • parfois, déréalisation ou dépersonnalisation.

Les patients subissent une forte peur de plein fouet, les sensations de vertige, d'étouffement, de perte de contrôle, accompagnées des manifestations physiques d'une angoisse intense, ce qui les amène à redouter les situations dans lesquelles ils craignent d'avoir peur (peur d'avoir peur = phobophobie). Ils peuvent alors élaborer par opposition un processus dit d’« évitement », consistant à éviter toute situation représentant l'objet de leur phobie.

Dans ce dernier cas, l'agoraphobe risque ainsi d'entrer progressivement dans un processus de dé-sociabilisation et présenter à terme un syndrome dépressif majeur.

Elle*   : est le nom que je lui donne , car elle ne mérite  pas que je lui porte une quelconque importance ,.elle n'en a pas elle me pourri de l'interieur, elle a besoin de moi, de s'accorcher a moi pour exsiter alors la nommer par son nom , c'est la définir et donc y prèter beaucoup trop d'intention.

     

 

    * L'agoraphobie
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